Vos KPI stratégiques ne vous disent rien.

Cette question simple révèle un manque plus profond.

Ce n’est pas l’outil qui manque. C’est l’alignement. La cohérence. L’autorisation à simplifier pour retrouver un cap.

“On fait déjà beaucoup de bien.”

Oui… mais quoi exactement ?

Autour de la table, tout le monde opine. L’organisation est engagée, c’est évident. Mais personne ne sait vraiment dire ce qui change. Pour qui. Comment. Avec quels effets.

Alors on parle d’impact comme d’une évidence. Sans nommer ce qu’on transforme. Sans mesure. Sans preuve vécue.

Et dans le même souffle, on dit qu’il faut faire moins mais mieux. Être robuste, voire anti-fragile. Mais sur quoi s’appuyer, si ce qu’on mesure n’est pas clair ?

Je vois ça souvent dans les collectifs qui veulent “faire plus” : créer une nouvelle offre, un nouveau statut, une association… Mais plus de quoi, pour qui, avec quel levier ?

Si votre impact reste flou, vos décisions le seront aussi. Et si on nommait clairement ce que vous changez déjà ?

Ce qui évolue vraiment chez vos bénéficiaires, partenaires, équipes. C’est le point de départ d’un pilotage clair, engagé, utile.

Ce réflexe est ancien, mais tenace. On conserve ce qu’on mesure parce que c’est disponible, pas parce que c’est stratégique. Dans bien des cas, ces indicateurs sont hérités d’une logique de performance ou d’un reporting financier. Ils rassurent, donnent un semblant de maîtrise… mais ne disent rien sur la transformation en cours.

Pire, ces indicateurs créent parfois l’illusion d’un pilotage rigoureux. Or, piloter ce qui est visible ne veut pas dire avancer dans la bonne direction. On finit par alimenter des tableaux plutôt que des décisions. Par répondre aux cases plutôt qu’aux vraies tensions.

Revenir à des indicateurs utiles, c’est accepter de faire le tri. Et parfois, de renoncer à certains chiffres… pour retrouver du sens. Ce n’est pas un appauvrissement. C’est une reconquête de cohérence.

🗨️ Loïc Simon (entrepreneur) : Les indicateurs appauvrissent la réflexion systémique, non ?

🗨️ Réponse : Les repères ne sont pas des vérités absolues. Ils sont des points d’appui partiels mais utiles. Choisir ce qu’on regarde ensemble aide à éviter la dispersion… ou la paralysie.

Vous avez 40 indicateurs. Mais pas de cap.

Des tableaux bien remplis, des chiffres qu’on alimente… mais qui n’aident pas à décider.

Trop de données. Pas assez de repères utiles.

Alors voici 4 repères pour piloter autrement. Pas comme des outils à la mode.

Comme des points d’appui concrets, à votre image.

🔋 ÉNERGIE – “Comment ça va, vraiment ?”

Ce que vous vivez, ce que vit votre équipe. Pas en surface, pas en “mood”, mais en profondeur : charge, clarté, élan, fatigue.

➡ L’État Mental Global permet de poser un cadre simple pour en parler. Pour écouter. Pour ajuster.

⚙️ EFFICACITÉ (voir efficience) – “Est-ce qu’on mobilise bien nos forces ?”

Pas seulement : “Est-ce que ça avance ?” Mais : “Est-ce que ce qu’on fait fait vraiment avancer ce qui compte ?”

➡ L’Impact Skill Score vous aide à relier compétences réelles, posture d’équipe, et finalité stratégique.

🌍 UTILITÉ – “À quoi ça sert, pour qui, et avec quel effet ?”

C’est ce qui rend votre stratégie lisible. Crédible. Partageable.

➡ L’Impact Innovation Score met en lumière ce que vous changez déjà — et ce que vous pourriez rendre plus visible.

🧘 SOBRIÉTÉ – “Fait-on ensemble avec cohérence, ou chacun dans son coin ?”

Ce n’est pas qu’une question d’économies. C’est une question de friction, de complexité inutile, de déperdition d’énergie.

➡ L’État Culturel Global révèle les zones de flottement ou de décalage qui grippent la dynamique collective.

🧭 Ce qu’il faut retenir :

Ces 4 indicateurs ne sont pas des “outils à la mode”. Ce sont des moyens de voir autrement ce que vous vivez déjà — et de décider plus lucidement.

Pas pour ajouter. Mais pour faire le tri dans vos KPI Stratégiques. Pour retrouver votre cap.

Je le vois souvent chez les dirigeant·es que j’accompagne : Ils ont l’élan. Les projets. Les convictions.

Mais aussi : la tête dans le guidon, et les épaules un peu lourdes.

Et ce n’est pas qu’une affaire de rythme. C’est souvent une affaire de perspective.

Prendre du recul, ce n’est pas perdre du temps. C’est créer l’espace pour voir juste, décider mieux, avancer ensemble.

Envie d’y voir plus clair ?

Parfois, il suffit de 30 minutes posées pour voir si c’est le bon moment. Pas pour tout refaire. Mais pour poser un cadre, une tension, une question pivot.

Et si vous voulez, on peut les prendre ensemble.